L’automne, météorologique (1er septembre) et astronomique (21 septembre), est désormais installé. Après son habituelle piqure de rappel hivernal, la semaine passée, histoire de marquer les esprits et la fin de l’été, comme souvent, les beaux jours sont de retour. Malgré des nuits de plus en plus longues et fraîches, l’astre du jour règne à nouveau en maitre dans notre ciel, parvenant à redonner aux températures, en particulier en altitude, des valeurs plus acceptables, pour la pratique du bike, mais pas que.
Mais, avec la fin de l’été, intervient normalement aussi la fermeture des remontées mécaniques et, conséquence immédiate, la fin du tourisme estival de masse. Le premier week-end d’automne est donc une date généralement propice pour aller retrouver certains chemins dont les hordes de touristes « mécanisés » nous avaient privé, via des interdictions estivales temporaires. Et, en matière de chemins « bikables » et panoramiques, la région du Col de Balme, en connait un rayon.
Tête Noire, les Jeurs, Col des Possettes, Col de Balme, Catogne, un itinéraire transfrontalier qui pique autant les yeux que les jambes.
La remontée de pistes de ski est rarement un moment sympa, même en assisté.
Pour s'attaquer au dépassement d'un troupeau de moutons, il faut savoir que le changement de voies et la priorité au véhicule qui dépasse, sont des notions inconnues du cerveau d'une brebis.
Le « peuple mouvant » ayant mis les « warnings » pour s'arrêter brouter sur la bande d'urgence, la voie est désormais libre.
Au col des Possettes, nous avons finalement rendez-vous avec un pâle soleil. On n'en espérait pas tant. Merci le foehn ?
L'émersion du versant Vallorcine dans la vallée de Chamonix reste toujours un grand moment pour les yeux.
L'exceptionnel chemin des Possettes affranchi de ses hordes de touristes « mécanisés » et de son panneau d'interdiction directement lié à leurs déplacements ?
L'occasion est trop belle pour se priver du plus panoramique des aller-retours en monotrace de toutes les Alpes.
Face à des Aiguilles Vertes déjà bien blanches, on ne se sent pas très grands.
Le chemin le plus divin d'un coin de Marconie qui n'en manque pourtant pas.
Quand la descente sur le col de Montets s'annonce, on sait qu'il faut faire demi-tour, si le Col de Balme reste l'objectif du jour.
Quand il est midi et que le coupe-vent est de sortie, on sait que l'été est fini.
Les Chalets de Balme DownTown dans leur écrin d'ocre et de vermeil.
Toujours pas d'arrêt « pipi » dans une cabane du Col de Balme encore et tojours sur fréquentée. TMB oblige.
Direction les Sources de l'Arve, pour un petit casse-dalle champêtre et venté.
Le bonheur n'est pas forcément dans le pré, quand le chemin est aussi divin.
Ca sent bon le retour au pays !
Un dernier regard sur une vallée de Chamonix qui pâlit sous les assauts du mauvais temps d'ores et déjà annoncé...
... un rapide coup d'oeil à la piscine pas vraiment chauffée de la commune de Finhaut....
... et nous plongeons avec délectation vers ce beau Valais que nous avons quitté il y a une petite heure à peine.
Si le chemin qui mène à Catogne est localement particulièrement ravagé, il propose toujours une ligne moins cassante qui passe. L'art de l'accueil à la Valaisanne ?
Le premier lacet de la journée demande forcément un peu plus de concentration et d'application que toute la ribambelle de cousins qui vont rapidement défiler sous nos roues.
Quand Catogne et Carraye sont en vue, c'est que Trient n'est plus très loin.
Je ne sais pas qui a eu l'idée saugrenue de rassembler tous les cailloux de la région de le sillon du chemin ?
Probablement pas un adepte de bike et de lacet !
Beau pays ! Mais un peu pays de loup(s) quand même.
Tant qu'à faire, autant éviter d'y crever.
L'alpage de Catogne et son superbe petit marécage perché exactement 2'000 mètres au-dessus de la mer, dans laquelle son eau va finir par couler.
Quand il n'y a pas de ponts, il faut savoir mouiller ses roues à crampons.
A l'incertain Pas des Moutons, l'aguichante plongée sur les Preises, aujourd'hui, nous préférons.
Et mis à part quelques virages complètement « jockerless », c'est clairement le cas.
Hormis deux lacets pour lesquels il faudra qu'on revienne, tout ici est à tenter, et tout ici, finit par passer.
En se rapprochant de l'alpage des Preises, on se rend compte que le responsable des chemins de la commune de Trient, n'y est visiblement plus passé depuis longtemps.
Des fleurs avec lesquelles on fait des blaireaux à barbe ?
La Mène, trois chalets et un chemin toujours plus divin.