…. nous avons résolument « adopté » le versant adret de la vallée du Rhône. Grâce à son ensoleillement optimal et à sa relative douceur, nous persistons en selle pendant que stratus et froidure enferment chaque jour un peu plus le plateau suisse dans un hivernage dépourvu d’intérêt. Chronique d’une fin de saison annoncée et d’un changement de montures de plus en plus attendu. Normalement, si Monsieur hiver ne retombe pas dans un de ses travers favoris, débarquer de nulle part au beau milieu du mois de janvier, les épisodes de cette chronique devraient être aussi rares que les milliards de bénéfice au bilan 08 de notre très chère (c’est que cas de le dire) UBS.
16 novembre 2008 : gelées matinales et séance Nespresso à rallonge(s) obligent, notre rando du jour démarre carrément sur le pas de porte de la cuisine de sieur JP. Une rando arbori-viticole sur le coteau de Fully, à la redécouverte des copieux pourcentages des routes de vigne, mais aussi des charmes oubliés de certains chemins ayant accompagné les premiers tours de roues à crampons de mes acolytes habituels. Une sortie « vintage » aussi inopinée qu’appréciable en cette période… de non saison.