Sente de crête, étroite et vallonnée, ayant fait panoramique comme seconde langue, recherche vttistes inspirés pour après midi ludique et très chaude, voire plus si entente… Bon, j’sais pas vous, mais nous, misérables bikers de p’tits chemins, c’est pas le genre d’appel que l’on refuse immédiatement.
Carte en poche et idées coquines en tête, nous voilà parti dans une courte mais rude escalade, d’abord sur piste, puis sur chemin et finalement en portage, pour nous rendre à ce rendez-vous aussi mystérieux qu’alléchant. Une fois n’est pas coutume, l’annonce n’avait pas menti. Je dirai même qu’elle avait carrément minimisé les atouts de la belle (arête) sur laquelle serpentait ce sublime et délicieux single, perché entre ciel et vertes pâtures. Chronique d’une sieste, pardon, d’un après-midi aussi gourmand que gratifiant sur les panoramiques hauteurs de la petite station thermale d’Ovronnaz.
Concert de reines dans leur arène (d'Odonne) : la journée commence sous les meilleurs auspices.
Rendez-vous prometteur mais haut perché.
Et vas-y que ça papote et que ça cause chiffons : le grupetto du jour, version féminine.
Tu la sens la pente ? Et la chaleur ?
Et bien, c'est trois fois rien comparé au raidard du Petit-Pré.
Fini de causer ? On va pouvoir pédaler alors.
Un léger port de tête à droite. Mal aux jambes ? Souffle court ? Peut-être, les deux ?
Point de tour du Chavalard, pour cause d'enneigement encore trop conséquent...
mais une solution de repli aussi prometteuse que single-trackeuse : direction, la Grand Garde.
C'est quoi ce drapeau suisse, je croyais qu'on était en Valais.
Rester en selle le plus longtemps possible : plus qu'une motivation, une raison de pédaler.
Bon, ceci dit, faut quand même savoir s'adapter...
Ah, mais t'avais une formation de sherpa ! Que ne le disais tu plus tôt.
Petit conseil d'ami : si un jour vous souffrez d'un début de crampe au mollet, évitez de confier votre jambe à sieur JP, à moins que vous préfériez la peste au choléra.
Caravane pour un chemin de croix.
Recule encore un peu, y a pas tout le groupe dans le cadre.
Coupage de trajectoire prémonitoire ?
Le premier névé de la journée et le dernier de la saison ? J'en mettrais pas ma main, même gauche, à couper.
Bref hors chemin face au Cervin des Japonais et au Mont-Blanc des Bagnards.
Chassis dernier cri et moteur d'un autre siècle (mais increvable)
Jamais une tige de selle téléscopique n'aura été aussi utile que sur ce chemin qui n'en finit de descendre que pour mieux remonter.
Petit clin d'oeil à l'attention de l'OT local : si un jour vous décidez de promouvoir le VTT dans votre belle région, vous avez ici la photo qui va bien et la responsable marketing qui va avec.
Sentier déversant et usure des crampons dissymétrique.
La nième remontée de la journée, bien trop creusée pour rester dans son sillon.
Gazelle en alerte sur son terril.
Oui tu as le droit de descendre du bike, mais, non, tu ne dois pas te tenir à la chaîne de sécurité. Elle est exclusivement réservée à l'usage des touristes hollandais.
Bon, vous reprendrez bien une dernière petite remontée pour la route.Pour la route, non, beurk, mais pour le chemin, oui, pourquoi pas.
Une remontée jusqu'au ciel ?
Bon, d'accord ! Surtout sur un tapis de pissenlits.
T'avais faim, ou ça te faisait ch... de sourire ?
Retour aux affaires descendantes.Oui, mais peut-être pas par ce versant.
Premières circonvolutions lascives pour un single tout en mouvance.
Deuxième mouvement plus rectiligne, histoire de ressortir de ce petit col sans avoir à pédaler.
Beaucoup de bois cassé pour un pilotage, pourtant, tout en finesse et en fluidité. (ou pas).
Toujours rester dans sa trace...
... surtout quand elles sont assez nombreuses pour tout le monde.
Ne te retourne pas, je pense qu'on te suit.
Quelques parcelles d'ombre bienfaitrice dans une journée écrasée de chaleur.
Deuxième conseil du jour : si vous optez pour un dépassement en vrac, vérifiez d'abord qu'il n'y a pas de fossé caché dans les fourrés.
Séchage de casques et remise à niveau des sels minéraux évaporés.
L'art de se gratter sans s'arrêter ?