Quatrième sortie en quatre jours, cette rando initialement envisagée dans le Val d’Aosta, nous a finalement conduit dans le Val Ferret suisse. Profitant du calme de l’avant-saison nous avons entrepris de rejoindre Orsières à La Fouly, puis Ferret, via l’itinéraire du TMB (Tour du Mont-Blanc). Ce superbe sentier accroché aux vertigineux versants de la rive gauche de la Dranse reste un « must » du point de vue VTT. Raisonnablement pentu, techniquement abordable, suffisamment large et habituellement bien entretenu, c’est toujours un véritable régal que de le remonter en découvrant les reliefs sauvages du Val Ferret à chaque détour ou clairière.
L’intérêt d’entreprendre cet itinéraire en basse saison touristique est évidemment sa fréquentation quasi nulle. Mais si les hordes de randonneurs n’ont pas encore débarqué sur les contreforts du toit de l’Europe en cette fin du mois de mai, les coulées de neige coupant certains tronçons exposés aux avalanches, ne se sont pas encore décidées à fondre complètement. Entre deux maux, il faut parfois choisir le moindre. Je n’ai rien contre les randonneurs pédestres, mais j’ai néanmoins une certaine préférence pour les séances de portage, fussent elles dans la neige molle, que pour les processions de touristes…
Quelques centaines de mètres parcourus sur le bitume, et déjà le Val Ferret se creuse gentiment. Les acteurs sont prêts, le décor est posé. Moteur !
Soleil radieux et décors naturels, le film du jour est réalisé sans trucage ou projecteurs additionnels. Les acteurs apprécient de jouer sur un tel plateau ...
Quand mère nature fait son show, il est facile (et conseillé) de jouer juste. Réciter son texte en tout simplicité est déjà un énorme gage de succès.
Acteur et producteur, Steph peaufine les réglages : cette sortie sera la dernière pour son partenaire à 2 roues de mille et un films ! Adieu Scott Strike, et bonne chance pour les Série B ...
En fond de val, le single se fait piste et l'acteur se sent moins vulnérable. Les eaux de fonte jouent leur mélodie gaie et rafraîchissante en Dolby Surround ...
Ce Val avalancheux nous laisse contempler à quel point il peut s'avérer hostile. Un premier éboulis présage des suivants.
Les méchants vaincus, nos héros sont en voie de triompher. Divine récompense que ce panorama grandiose sur fond de ciel bleu.
Un air de Tom Cruise, la nonchalance de John Wayne et la maîtrise de Rémy Julienne pour ce bike boy des grands espaces. Un postulant à la Palme d'Or !
Envolée musicale wagnérienne pour accompagner cette scène de rêve. Nul besoin de rajouter qu'il n'a fallu qu'une prise ...
La Grande Evasion revue et corrigée par un scénariste esthète, jouée avec plaisir et talent par un néo Steve Mac Queen en baggy. Un must !
Après les dauphins du Grand Bleu, la Station Spatiale de 2001, l'affiche de la superproduction valaisanne ne manque pas de gueule ...