Non, tous les Sarrasins n’habitent pas Bovernier, et non, tous les Sarrasins n’ont pas un penchant avéré pour les boissons alcoolisées. Il y en a qui aimaient tellement l’eau, (oui, oui, H2O), qu’ils se sont ingéniés à la faire transiter à flanc de vallée, pour qu’elle finisse par irriguer leurs prés carrés. Alors, oui, c’était il y a longtemps et ce n’était pas exactement en Entremont, mais en Anniviers, mais, ceci mis à part, tous les Sarrasins ne sont définitivement pas adeptes de boissons fermentées à base de raisins pas très mûrs.
Et les neuf kilomètres de travaux hydrogéologiques titanesques réalisés, selon la légende, peut-être par des Sarrasins, mais, plus probablement, par leurs cousins, les Maures, il y a 5 ou 6 siècles, nous permettent, aujourd’hui, d’entrer en Anniviers, loin des affres du goudron tout en jouant quand même un peu du guidon, histoire d’éviter de finir ratatinés à proximité d’une autre eau vive de la région, au cours naturel, celle-là, la Navisence.
A ce propos, est-ce vraiment approprié d’appeler cet aqueduc à flanc, « bisse »? « Seguia », comme on le nomme dans le pays d’origine de ses valeureux constructeurs, ne serait-il pas tout aussi légitime ?
Le sympathique et paisible comité d'accueil de Briey. (prononcez Brii comme la désespérée Van de Kamp de Wisteria Lane.)
Le Vallon de Crouja par sa « bonne » porte d'entrée. Les saisons se suivent et nos erreurs ne se répètent pas. C'est déjà ça.
Le rocher du Diable, premier « north » du Sarrasins.
Le premier et le plus « bikable » aussi.
Il faut juste se méfier de l'espace disponible entre les embouts du cintre et le rocher et/ou le garde-corps.
Terre ocre et chaleur : m'étonne qu'à moitié que les Sarrasins s'y soient trouvé bien.
L'entrée dans le 2ème « north » donne immédiatement le ton.
Ca passe encore, mais il faut commencer à bien viser.
Ou alors, carrément à ramper.
Pinsec en vue, même si sa Rose n'y vit plus.
La remontée du chemin des Sampelèts permet ...
... de changer de rive et de se hisser jusqu'à Fang, la perle de la rive droite.
Et de Fang jusqu'à Soussillon, il n'y a que 400 mètres de dénivelé très vite avalés pour qui connait le chemin qui permet d'en dégringoler.
Un grand merci au « Shuttler' Shapers » pour cette remise en état fort avisée ?
Quand le virage est naturellement relevé, il faut l'utiliser ...
... plutôt que de déraper.
Deuxième bisse de notre journée, celui de Niouc. Autre tracé, autre ambiance.
Plongée finale de « LA » vallée (l'hôtel) vers « LA » vallée (le Valais).
Plus aisée que cette image pourrait le laisser penser.
Quand un pont rencontre une passerelle, que peut-il bien lui dire ? T'as de beaux haubans, tu sais ?
Le chemin (non officiel) de contournement de Géronde par le sud : si vous cherchez à vous baigner, c'est une bonne idée d'essayer d'y passer en restant en selle.
