Spilbielalpji

Tatz, c’est d’abord un adret généreusement ensoleillé. Mais Tatz, c’est aussi un terrain rocailleux et drainant qui vous épargne souvent de la boue. Tatz, c’est enfin un itinéraire de moyenne altitude, avec un point culminant raisonnable, pointant aux alentours des 1600 mètres. Et grâce à toutes ces caractéristiques, Tatz, c’est souvent le premier jalon d’une saison. Après Tatz, la saison est lancée et les randos d’altitude peuvent s’enchainer dans notre programme hebdomadaire.

Mais, une fois n’est pas coutume, Tatz, cette année, c’est un peu la « dernière » qui sonne. Le bonus du bonus. On a choisi d’y retourner, malgré la pression mise sur ses chemins par les passages répétés des compagnies de « shuttle », parce que les caractéristiques décrites ci-dessus concordent parfaitement aussi avec une sortie de toute fin de saison.

Mais quel est donc le rapport entre Tatz et Spilbielalpji, me direz-vous ? Eh bien, Spilbi trucmuche, c’est un peu le grand frère caché du remuant Tatz. Un grand frère discret et introverti, qui s’épanouit dans l’ombre de son turbulent cadet. Mais Spilbi, c’est aussi un grand frère qui vit hors des sentiers battus, et sur un versant aussi fréquenté « vttistiquement », c’est un grand frère qu’il fait bon connaitre pour découvrir des chemins moins balafrés que ceux qui démarrent directement à partir du célèbre balcon de Tatz.