Quand il n’y en a plus, y en a encore !
Deux jours après notre escapade sur les hauts de Fully, retour en selle pour ce premier jour de novembre, férié en terre catholique. Parmi tous les Saints du Vieux-Pays (on s’est contenté de dénombrer les localités, pour les personnes l’inventaire aurait été trop vaste) notre choix du jour s’est porté sur Luc. Non pas pour son fameux best-seller « Le troisième Evangile », encore moins pour son chef-d’œuvre méconnu « Les Actes des Apôtres », non, si nous avons choisi ce Saint lieu, c’est avant tout pour son légendaire réseau de chemins pédestres. Tellement légendaire, d’ailleurs, que certaines de ses ramifications sont carrément surpeuplées, et par conséquent à bannir pour le VTT, pendant la belle saison. C’est le cas du pittoresque et panoramique sentier courant, du toujours jeune Hôtel Weisshorn, vers le fond du Val d’Anniviers et les hauteurs dominant la station de Zinal.
Chronique d’une journée de Toussaint, à la météo vendémiaire, au coeur d’un florilège de prestigieux 4’000 avec une ribambelle de bikers belges aussi joyeux que conviviaux (en un mot).
(Trop) Tôt le mardi matin, quelque part dans la banlieue nord de Saturne.
Premier changement de versant et premier changement de saison. Y a plus de doute, novembre est bel et bien là.
La remontée des Fâches, toujours gelée mais au moins dépourvue de neige et de glace.
Un petit coucou à Madame (ou Monsieur, je sais pas vraiment) Neptune...
...avant le "brainstorming" de 11H00, à proximité de la Comète de Halley
Tous les chemins mènent à l'hôtel Weisshorn, sauf que certains sont plus tortueux et vallonnés que d'autres.
Ah, les belges à la neige... Personne ne pourrait se dévouer pour leur dire que c'est plus simple à skis qu'à vélo.
Un jour de Toussaint, plus encore que d'habitude, il est important de savoir s'élever.
A cette saison, l'or des Anniviards n'est pas que dans les coffres des banques.
C'est quoi cette moue dubitative ? Un peu de conviction, que diable !
Quelle classe ! Réussir à assortir la couleur de son bike à celle du revêtement du chemin.
A la hauteur du petit arolle, tu peux t'arrêter.
A black knight on a new swiss military bike.
Et si on jouait à où est Charlie, pardon Denis ?
C'est marrant, j'ai le sentiment qu'on passe notre journée à faire des allers et retours entre Ayer et St-Luc...
En fait, c'est un peu le cas, mais à des altitudes différentes.
T'as pas l'impression qu'on va vers les nuages ?
Ouaip, y a plus de doute. Nos amis belges ont amené leur météo pourrie, avec eux, pour leur week-end prolongé à Zinal.
Si ça n'est pas un single track adapté au bike, je veux bien être privé de VTT jusqu'au week-end prochain.
La météo belge sur le fond du Val d'Anniviers se confirme.
La photo serait encore plus belle sans les verrues du Haut-Plateau, cher à mon coeur, dans le fond.
Waouh ! Le Denis en plein wheeling.
Plutôt que de procéder directement à l'amputation de l'auriculaire droit de JP, on opte, dans un premier temps, pour une attelle de fortune : cure-dents et ruban adhésif.
¿Qué concentración! Caballero.
Allez, vous reprendrez bien un petit tronçon de neige verglacée, juste le temps de ressortir de la combe de Nava.
Deuxième incident du jour : pendant que Denis récupère de son OTB, sieur Vincent démontre tout son savoir-faire dans le redressement des disques (en plastique) de Shimano.
Y a pas de mérite à distancer deux éclopés.
C'est toujours agréable, quelques bonne petites secousses pour remettre en place un auriculaire cassé.
Barneusaz déserté... n'est pas pour nous déplaire.
Et un vaste tapis d'herbes douces pour ménager ton petit doigt épris de liberté, ça te dirait ?
Semi-rigide, cintre étroit, tenue moulante et compteur ...
Tout-sus, cintre large, baggy et pifomètre. Presque le même sport, mais pas les mêmes valeurs.
Dimanche prochain, je peux pas rouler, j'ai piscine...
Tant qu'il y a des arbres auxquels se raccrocher, toutes les épingles sont à tenter.
Tiens, les responsables du tourisme pédestre anniviard savaient qu'il y aurait des belges sujet au vertige avec nous ?
Le schuss final, pardon Zinal.
Ce n'est plus une forêt (sapinière en belge), c'est carrément un incendie.
Mais que fait donc ce sapin intru au coeur de la "mélèzeraie" ? Au secours ! Oskar, fait quelque chose.
Le péril jaune ?Et si on posait la question au Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF)...
Voilà qui s'appelle avoir la flamme pour le VTT...
... ou peut-être, le feu au c.. ?
A la santé des éclopés du jour ! Trop fort, l'attelle de fortune. Je crois qu'on devrait envoyer cette photo à la société des médecins urgentistes suisse, pour qu'ils l'insèrent dans leur prochaine parution.