Saison touristique et disponibilité pour aller rouler, ne font pas forcément bon ménage, en particulier, pour ceux qui travaillent de ce secteur. Du coup, au lieu de partir découvrir de nouveaux chemins transalpins, on trace et retrace joyeusement les sentes locales, en multipliant les sorties courtes et proches de nos bases. Jour de fête nationale ou pas, nous n’avons pas déroger à cette règle, mais juste choisi un des plus beaux itinéraires que la vallée offre, tout en « singles » et en « haut-bas » joueurs, le désormais célèbre « Half Mile ».
Une superbe sortie, d’abord aux allures de « Brexit ». Aussi « foggy », humide et fraîche que la banlieue nord de Londres un « pauvre » jour de novembre, puis de plus en plus « Valexit », au fur et à mesure que le vaillant soleil du Vieux-Pays s’est activé pour assécher cette masse d’air trop « british » pour mériter de survivre en Valais. Et même si, au final, l’astre du jour n’a pas eu vraiment le temps de drainer un sol parfois gorgé d’eau, la succession de sentiers sinuant sur versant nord du Col de Mille reste un met de choix à déguster pour un premier août, même au prix d’un ré crépissage quasi intégral.
Le buffet (de fraises) était bien trop alléchant pour passer sans s'arrêter.
L'eau de la piscine municipale de Bruson enfin chauffée ? Pas vraiment, juste une atmosphère plus brouillardeuse que prévu.
La montée finale vers la Croix du Six-Blanc. Moyennes roues et 2x10, drôlement appréciables.
Foggy Highland...
... pour un premier chemin enrobé de coton.
Caché dans la brume collante, l'ascension du fameux "Z", comme "zut ,encore raté"... ou pas.
Quand pente et rugosité jouent de concert, le pied n'est jamais loin de la terre.
Voile blanc sur la première plongée de la journée.
Cavalier solitaire émergeant des nimbes forestières.
La minute "sherpa" du jour.
L'éclaircie annoncée se précise.
Relief morainique pour des "Oujets" vite expédiés.
Remontée d'un cran, le brouillard nous dévoile des perspectives enfin appétissantes.
Contre-jour pour un sur-caillou.
Quand la gadoue est étalée, pour rien au monde, on y mettrait un pied. Une roue, par contre ...
Et quand on croit y avoir enfin échappé, c'est là qu'on s'embourbe pathétiquement dans un secteur qui paraissait innocent.
Plus le vert monte, plus le bleu prend le dessus.
Quand le granit croise le carbone.
Stage de sherpa, épisode 2 : épaules meurtries et pieds mouillés.
Un changement de niveau qui redonne le sourire (intérieur).
Pas terrible terrible le pont de Mortay. J'en ai déjà vu (et fait) de plus solides.
Le chemin et la moraine, une fable épique dont ne se lasse jamais de la belle perspective.
Dans certaines situations, le mieux est de n'avoir à choisir ni son camp, ni son côté.
Garder le cap ...
... et suivre le chemin qu'on a choisi...
... même, ou surtout, quand il y a des turbulences.
Petite séance de super G ...
... pour un genre de piquet qu'il ne vaut mieux pas écarter d'un simple coup d'épaule.
Fête nationale et divin chemin...
... le duo win-win de ce premier août semi british.
La remontée vers Servay : le mollet alerte, l'oeil toujours ouvert...
... et l'index jamais très loin des leviers de freins.
Rocky, l'épisode ultime.
Quand le turquoise est annoncé, le Yeti est forcément pressé.
Petit plateau alpin, aussi herbeux que boueux...
... pour un chalet de berger, aussi isolé qu'embrousaillé.
Plus de voile, ni de niqab, pour une plongée finale enfin ensoleillée.
Du bobsleigh aux jeux d'été ?
Pas de contre la montre, juste un début de course bien en ligne.
Prise de repères avant la grande séance de "switchbacks".
Un coup à droite.
Un coup à gauche.
Les mailles s'enchainent et le fil défile.
Nez dans le guidon.
Si le nombre de doigts sur le frein varie, le plaisir est partagé, sur terre ou en l'air.
Entre ombre et lumière, le bonheur, continuellement, sinue.
Pourquoi résister ...
... quand il suffit de dérouler.
Après les randonneurs râleurs, la chèvre fâchée (et perchée) : c'est mon chemin et je ne le partage pas. Na !
