Décidément cet automne 2015 n’en finit pas de nous régaler avec ses bonne surprises. On le savait doux et radieux, on le découvre chaque jour un peu plus chaud et sec, au point de pousser le bouchon du zéro degré au-dessus de la fatidique barre des 4’000 mètres, comme le plus caniculaire des juillets.
Incroyable !
Les semaines défilent, le beau temps persiste et la douceur s’installe chaque jour un peu plus, en moyenne montagne. Ce n’est plus un été indien, c’est un été « tout court ». Octobre et novembre, nouveaux mois estivaux ?
Et, à météo exceptionnelle, itinéraire inédit. Mais oui, c’est possible ! Après des années à crapahuter à travers tout ce que le Vieux-Pays compte de zones linguistiques, de vallées latérales, de mayens, d’alpages, de cols et de chemins, on arrive à rouler sur un itinéraire dont certains tronçons n’avaient encore jamais eu le bonheur de voire passer nos roues cramponnées. Itinéraire pourtant situé sur le formidable coteau de Jeizinen, star incontestée et zone privilégiée de nos escapades printanières et automnales.
Eté sans fin et pays sans limites, le cocktail « win/win » d’une fin de saison hors normes.
Les perches de balisage sont déjà installées, mais la neige pas vraiment encore d'actualité.
Les semaines se suivent, le beau temps persiste et la rive droite continue d'avoir nos faveurs.
Du 5010 au SOLO il n'y a qu'une lettre, ou plutôt un chiffre, et du black/purple au orange/red, presqu'un filtre 'toshop réchauffant.
L'ami JP (enfin) de retour sur les chemins.
Fenêtre sur un balcon, Niwenalp ober Jeizinen.
Du bleu, du jaune, du beau, du radieux, et un été qui n'en finit plus de jouer aux indiens.
La vallée, le Valais, du commun au propre il n'y a que l'orthographe qui varie.
Les premiers schuss d'une saison d'exception.
Chacun son chemin, mais destin commun. Une journée en selle.
Un peu échaudé, maître Zinalrothorn met son nez aquilin à la fenêtre.
Certains fixent leur GoPro sur leur casque, d'autre y appuie leur selle pour faciliter le portage.
Le chemin supérieur revenant de Niwenalp vers Stafel, en plus d'être inédit (pour nous) est juste divin à rouler.
Ne vous fiez pas à son balisage rouge et blanc, c'est un wanderweg 5 étoiles pour le bike.
L'automne en pentes pas toujours douces, mais pourtant souvent roulables.
Quand l'ocre succède à l'or, c'est que l'automne fait son chemin.
La Grande Muraille de Chine n'a qu'à bien se tenir.
Petit plateau et grande cuvette panoramique.
Stafel, éclatant de lumière automnale.
A priori, voilà une passerelle qu'a pas dû beaucoup servir durant cet automne d'exception.
Toutes les cuvettes ont un rebord qu'il faut escalader pour en sortir.
Celui de Stafel se prénomme Heruhubel et est plus retors à vaincre qu'il n'y parait.
Certains chemins valent bien tout l'or du monde.
Après la muraille de Chine, les contreforts du Tibet. On a vraiment beaucoup roulé vers l'Est, en très peu de temps.
Willkommen zu Hause, Herr JP.
A journée d'exception, sourire radieux, ou l'art de savoir se mettre au diapason.
Purée, il est partout ce Rodger de mes fesses.
Mmmmhhh, ça sent bon la pause casse-dalle ...
... et la sieste d'altitude. 2'300 mètres de tiédeur novembrale.
Après le chemin, la sieste, et après la sieste, encore du chemin. Ou comment passer du matin à l'aprèm' sans changer de menu.
Tous les versants n'offrent pas les mêmes possibilités pour le bike.
L'entrée sud du Loetsch', version 2.0, classe supérieure et grand crû de fin de saison.
Quand la roue libre chante à nouveau, c'est que la déclivité s'est (enfin) inversée.
C'est le bras qui est long, ou le soleil qui est rasant ?
Né au Colorado, un Yeti ne peut que se sentir chez lui dans un tel environnement.
Oberi Meiggu, alpage suspendu et perle du Loetsch'.
La piscine de Ferden est encore ouverte. Décidément, y a plus de saisons, mon bon Monsieur.
Toutes les pièces ont leur revers et tous les itinéraires leur ubac.
Le nôtre, aujourd'hui, n'a pas vraiment l'opportunité de nous envelopper de sa froideur perdue...
... mais parvient tout de même à nous faire le lever le pied, sur quelques sections blanches et gelées.
Oberi et Underi, il y a deux Meiggu, mais qu'un seul chemin, béni et joueur.
Oui, mais alors, après Underi, y a quoi ? Goppenstein, pardi !
Quand la tête tourne avant le vélo, c'est que le pilote est fan (de romans) d'anticipation.
Si je comprends bien la langue de Goethe, ça doit vouloir dire "Toboggan pour grands enfants".
Sinueux et aérien, le toboggan...
.... et surtout bouffeur de plaquettes.
Orphelin de frein (avant), mais pas privé de chemin pour autant.
Le Old Gampel Express reste un met trop raffiné pour sans priver.
The Final Diving Section.
Retour en fond de vallée, pardon de Valais.