Dans la suite de nos revisites des « grands classiques » de la rando à ski, après la Combe de Challand, le week-end passé, nous voilà de retour du côté d’un autre monument du Val d’Entremont, le Grand St Bernard. Pas directement son hospice, surfréquenté, mais un de ses nombreux itinéraires qui démarre de la station inférieure de « feu » le petit domaine skiable du « Super ». Dans la même veine que les Monts-Telliers, dont elle partage une partie de l’itinéraire, la Dent du Grand Lé, semblait une valeur sûre pour le ski de printemps, avec sa magnifique combe sommitale, orienté Est, qui prend le soleil dès les premières heures du jour.
Pensée comme une sortie en « petit comité » pour entamer le week-end d’un bon pied, cette « magnifaïk » journée baignée de soleil, a finalement compté plus de participantes que prévu. La faute à un plan foireux et un poil optimiste que dames Chantal et Mylène avait benoitement envisagé du côté de « Snowless Leeds » et qui les a finalement vues débarquer du côté du « Super », avec l’idée d’épargner les semelles de leurs skis. Chaleur déjà bien présente et vannes ouvertes en grand ont donc été le « leitmotiv » de cet éclatant vendredi passé sur nos skis, entre la vaste combe de Drône et son rugueux versant de la rive droite qui nous a finalement mené jusqu’aux 2’815 mètres de cette belle inconnue qu’était, pour nous, cette Grande Dent de Lait. Pardon, Dent du Grand Lé.
Dyslexie, dyslexie, est-ce que j’ai une gueule de dyslexie ?
Non, mais elle quand même un peu « cramée » par l’impressionnant déluge d’UV de cette radieuse journée de fin d’hiver.
La (bonne ?) surprise du matin : dames Chantal et Mylène à la recherche d'un plan B pour leur vendredi sur les skis.
Bon, allez zou ! Quand y en a pour trois, y en a pour cinq. Embarquez, c'est pesé.
Ah m.... En plus d'adopter une allure de sénatrices, elles n'arrivent, en plus, pas à marcher sans parler. Purée, qu'est-ce qu'elle va être longue cette foutue journée.
Premier mets du festin, avaler la bugne initiale de cet itinéraire soi-disant "autoroutier" ...
... pour accéder aux douces déclivités de la vaste et accueillante combe de Drône.
Quand le plus fumeux dossier de la semaine ne sert qu'à désaltérer, c'est que l'omerta a (déja) repris le dessus.
Et quand on ne sait pas s'orienter, il faut parfois tracer pour se faire pardonner.
Girls Power : quand les meufs ouvrent la voie, la pause pipi n'est jamais loin.
Avant d'être une dent, le Grand Lé est un lac, comme son nom l'indique. Quoi ? Vous ne parlez par les patois valdo-valaisan ? Inscrivez-vous, y a des cours à l'Ecole Club du géant aussi orange que suisse-allemand.
Y a pire comme balcon pour faire une pause fruits secs pas ordinaires. Merci, Mylène, finalement, t'es pas venue pour rien.
Pour ne pas avoir voulu emprunter la directissime, traceuse Amanda doit maintenant transiter pour contourner la longue arête de notre Dent de destination.
Un transit qui va bien n'est pas toujours la conséquence de la consommation de fibres, les papotages au soleil fonctionnent aussi pas mal.
Papoter tout en évitant les soi-disant trous dans la trace, semble être au-dessus des moyens de certaines, qui se vantent pourtant d'être multi-tâches.
Caravane pour une Dent de Lait. Les filles à nouveau à la trace. Ou plutôt, à leur trace.
Keep Smiling, le sommet est proche.
Oh hisse ! The last conversion.
Déluge de ciel bleu et vaste manteau blanc pour les deux géants du coin. Y a pire comme vue pour caler des estomacs affamés.
Selfie gourmand pour une dent désormais vaincue.
Allez hop, on va quand même pas se laisser emmerder par une toute petite corniche de rien du tout.
Par contre, quelques hectomètres de neige trafolée en diable, là je dis pas.
Pas de quoi ralentir une "full gaz" Mylène, particulièrement motivée à l'idée d'avaler 1'000 mètres de D-.
Belle pub pour les skis K2. Si tu veux, Chantal, je peux enlever les boulets qui se sont incrustés à l'arrière plan, avec 'toshop. Ca fera plus propre.
Le changement de déclivité nous redonne une belle portion de neige en phase de radoucissement à skier suavement.
On a dit, SUAVEMENT, Mylène. Pas comme un bourrin, ou une bourrine, (si ça existe ??)
L'exemple par l'image.
Ski Park géant pour des Zags pas aussi dépaysés que leur récente acquéreuse.
Les incessants changements de consistance du manteau neigeux incitent les prudentes à la réserve ...
... alors qu'ils motivent les téméraires à lâcher les chevaux.
A chacune son option...
... à chacun son carve.
Back to the Drone Comb !
Neige de plus en plus molle ...
... et bonne humeur de plus en plus contagieuse.
Et si on finissait par un petit torrent ?
Celui de Drône semble aussi délicatement méandreux que parfaitement adapté pour nous ramener à bon port.
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