Est-ce qu’un mois qui n’a proposé comme véritables journées ensoleillées que son premier et ses deux derniers jours peut encore prétendre à l’appellation de « MAI » ? Pas vraiment, non ! Perso, j’aurai choisi « MAIvrier » pour sa première quinzaine et « embruMAI » pour sa seconde. De toute façon, aujourd’hui, tout celà n’est plus que littérature et mauvais souvenirs. Ce qui importe, désormais, c’est comment mettre à profit ces premiers jours enfin estivaux ?
Eh bien, en selle et en chemins, pardi !
Et, même si elle s’aborde généralement comme une balade printanière, à cause de son adret rocheux qui amplifie la chaleur, c’est vers Tatz que nous nous sommes tournés pour dédier notre journée de l’Ascension aux sentiers virevoltants, aux revêtements cabossés, aux pavés ancestraux, à la caillasse mouvante, aux lacets retors et à la poussière omniprésente et enfin de saison. Evidemment, avec un tel programme, un petit crochet par les Caves Ouvertes était indispensable, histoire de refaire les niveaux et compléter la maigre pitance qui aurait malencontreusement survécu au fond de nos estomacs ballotés.