Quand Tatz est roulé, le premier jalon de la saison est planté !
Et quand son incroyable « wanderweg » ardoisé a été désescaladé, on sait qu’on sait encore (à peu près piloter).
En effet, ce singulier tortillard de l’adret « steg-hohtenner » est devenu un véritable juge de paix. Très (trop) couru, il n’en finit plus de rajouter des difficultés créées à des difficultés naturelles déjà très présentes. Souvent sinuant, toujours exigeant, il devient, au fil des saisons et des passages répétés, toujours plus cassant et, surtout, instable, à cause de l’accumulation de caillasse fuyante dans ses sillons toujours plus présents et toujours plus profonds. Ses habituelles portions engagées restent bien évidemment d’actualité, mais certains tronçons, jusqu’à peu, encore anodins, sont maintenant devenus beaucoup plus ardus.
Chemin référence, il est désormais très difficile de « l’affoner » d’un trait, voire même assez compliqué de ne pas y faire « pied », ou plutôt « pieds », tant l’accumulation de ses difficultés techniques est, maintenant, concentrée sur certains de ses secteurs clés.
Pas de quoi renoncer à aller y rouler, mais quand même de quoi se poser quelques questions sur l’utilisation « débridée » de certains chemins, ni prévus pour, ni forcément entretenus en conséquence.