A l’heure où la première perturbation hivernale un peu carabinée pourrait nous priver du jour au lendemain de nos singles d’altitude adorés, pouvoir retourner pour la troisième fois de la saison sur les hauteurs de Varen « rider » sur son sensationnel réseau de chemins pédestres est carrément un péché auquel peu de bikers (que je connais) seraient capables de résister.
Avec sa pénurie de beaux jours annoncée, la mi-octobre est un peu le « Migros-Data » de la saison VTT. Une fois cette date dépassée, chaque beau jour roulable, surtout au-dessus des 2’000 mètres d’altitude, est à déguster avec gourmandise, mais sans trop se poser de questions sur la (ou les) suite(s).
Divergences de vue matinales ... ou simple succession de traversées pour un premier chemin ascendant.
Option plus compacte pour le peloton de poursuivants.
Première rencontre avec les vestiges d'un dernier week-end en date, hivernal et humide au possible.
Après l'inévitable bain de boue, puis bain d'eau glacée, changement de versant pour un retour au sec et au soleil.
L'habituelle remontée de la rive gauche de la Tièche, en version sèche et dégagée : plus facile d'y gérer sa trajectoire, mais pas moins exigeante pour autant.
Encore une divergence de vue ? Non, un simple aller-retour pour photographe tatillonne.
Crête sans chemin pour oeil inspiré.
Portage du matin... sans chagrin.
Corvée de cailloux en attendant l'arrière-garde ou l'art de (déjà) penser à la saison prochaine.
L'automne en pente douce.
Overdose de jaune, de bleu et de soleil au menu de ce radieux dimanche d'octobre.
La traversée de la Raspille ... sans passerelle. Tout un symbole, pour qui connait l'histoire de cette rivière valaisanne.
Mollets vigoureux et pieds au sec.
Déluge d'or et de lumière.
On t'avait pourtant dit de mettre du cramponné pour la fin de saison.
L'habituelle montée infernale de Nuschelet en version pré-hivernale.
Ca porte, ça pousse, mais, surtout ça patauge et ça patine gaiement.
Au moindre filet de terre dégagé, le naturel reprend la main.
Option nez dans le guidon pour une fin d'ascension toujours revêche.
Autre variante plus élégante, mais pas forcément moins exigeante : fluidité, légèreté et sourire.
Pourquoi se rendre jusqu'à Zermatt pour rider devant le Cervin ?
La recherche d'une place de pic-nic au soleil avec vue imprenable.
La traversée vers Plammis, aujourd'hui exceptionnellement par l'option basse. Résidus neigeux et fermeture de la buvette supérieure obligent.
Cap à l'Est, avec l'incontournable Bitschhorn comme point de mire.
Quelques marches pour tasser les sandwichs...
...une petite remontée pour réchauffer le moteur...
... et une amusante partie de "biker perché" pour accélérer la digestion.
Tout un symbole : la "Varner" en passe de devenir une véritable religion.
Un choix de trajectoires d'abord restreint par les résidus neigeux...
... puis un single toujours aussi sympathique pour plonger vers la vallée du Rhône.
Une petite séance de carving.
Quelques traversées sur la carre amont.
La préparation pour l'hiver annoncé bat déjà son plein.