« Belle saison de ski, en fin d’activités, recherche itinéraire de clôture, pas trop dénivelant, ouvert à d’éventuelles variantes et encore en bonnes conditions. Panoramique serait un atout indéniable, (à peu près) sécure, une qualité appréciée et compatible avec un final aqueux et agapeux, un avantage notable. »
Proximité géographique et exigences multiples étant désormais de moins en moins compatibles, les candidats ne se sont finalement pas bousculés au portillon. Parmi les nominés, il y avait :
– le Parrain, mais désormais sans fond et donc exigeant un (long) portage descendant.
– le Rogneux, encore et toujours trop ombrageux au goût de nos amis « sunless » de la semaine.
– les habituels « Fouly Friendly », pas vraiment mis en valeur par notre dernier Chantonnet si venté.
– et les incontournables classiques ceinturant le Grand St-Bernard, Telliers, Drône, Grand Lé et Fourchon en tête.
Une brochette de « remakes » digne du service fiction de notre « chère » RTS, parmi lesquels nous avons choisi, sans surprise, la Dent du Grand Lé 2.0, le retour en Drône, la combe dans laquelle l’hiver ne meurt jamais… ou alors, très tardivement, genre fin mai, début juin.
Seconde escapade sur la crête sud des Alpes Valaisannes et seconde confrontation avec le souffle puissant d’un foehn qui avait encore décidé d’être de la partie. A la notable différence, par rapport au Chantonnet, que, cette fois, en randonnant quelques kilomètres plus à l’intérieur du massif, nous avons pu bénéficier d’un fenêtre, certes ventée, mais bien plus ensoleillée que ça n’avait été le cas en Ferret, les nuages poussés depuis le Val d’Aoste s’étant pris d’amour pour les premiers pics rencontrés sur leur ascension orographique.